♫ Warner Music France (suite et fin)

Une responsable de Warner France m'a contacté par téléphone mercredi dans une démarche de dialogue - musclé -, pour me vanter les qualités de son équipe et m'exprimer son incompréhension face à mes deux articles "spécial Warner France". Nous avons passé près d'une heure au téléphone et je sais maintenant pourquoi Warner France ne pipe mot sur le nouvel album de Duran Duran (dont ils ont pourtant la charge) : c'est parce qu'ils n'ont pas le temps ! Hé oui, ils sont overbookés chez Warner France, pris par l'actualité de leurs "artistes" français.
Bref, on a les priorités qu'on mérite.

C'est sûr que Warner Italy, pour ne citer qu'eux, n'ont pas d'artistes italiens à promouvoir en ce moment... Pourtant, ça ne les empêche pas de mettre Duran Duran sur la bannière de leur compte Twitter et de communiquer sur le groupe anglais. Idem, pour Warner Music Group (US), qui ne doit avoir que Duran Duran à défendre dans leur catalogue pour en parler autant sur leurs réseaux sociaux.

Dingue non ? Mais ouf, Warner France adore l'album paraît-il. Nous voilà rassurés : qu'est-ce que ce serait sinon...


Ironie du sort, Libération titrait le lendemain de notre échange téléphonique (hier donc) sur le mensonge au travail. Ça m'a fait mal de sortir 2 euros pour eux mais j'y ai vu comme un signe du ciel pour faire un nouvel article sur Warner France (jamais 2 sans 3).

Pensée du jour : un  attaché de presse, c'est comme un arbitre de foot : s'il fait bien son job, il ne se fait pas remarquer. S'il se fait remarquer, c'est qu'il est mauvais.

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