samedi 30 mars 2013

♫ The Médiocre is the Message

Ce post en guise de conclusion des 15 vidéos de Duran Duran postées ces derniers jours.

J'espère qu'elles vous auront permis de vous faire votre propre opinion sur le groupe, sans passer par le filtre déformant des médias.

Médias musicaux qui n'ont pas parlé de "Duran Duran : Les Pop modernes", comme on les comprend : livre beaucoup trop clivant (y compris au sein de leurs rédactions, où je peux constater qu'il a provoqué un joyeux bordel). Les journalistes ont le même problème que les avocats : ça doit être parfois dur de rentrer le soir chez soi après ces journées de travail à répéter des choses auxquelles ils ne croient pas.

Mais dans une société qui repose sur le mensonge, où la vérité fait rire, la normalité (la nullité donc) est devenue la règle. Et le corporatisme consanguin aussi : dès qu'un journaliste ou un média est brocardé, c'est la levée de boucliers corporatiste immédiate contre le malotru qui a osé remettre en cause un confrère. Alors bon, comme j'en ai brocardé au moins quinze dans mon livre (j'aurais pu faire mieux mais j'étais pas en forme), nommément, vous imaginez l'ampleur de la bronca derrière.

Le plus drôle, c'est que ces gens là ne se gênent pas pour taper sur les personnes qui ne leur reviennent pas, sans prendre de pincettes dans leurs papiers. Mais dès qu'on les chatouille un peu, c'est fou comme ça ne les fait pas rire. Donc, eux peuvent se permettre ce qu'ils n'autorisent pas aux autres.
Pourtant, ce que j'ai écrit dans le livre n'est pas bien méchant (difficile de l'être autant qu'eux, c'est un métier). Deux exemples :

Sur Rock&Folk :

 Rock&Folk a mis coup sur coup les Plastiscines et les Naast en couverture en 2007, les Pussy Riot en 2012, mais jamais Duran Duran. Ceci explique sans doute cela.


Sur Christophe Conte des Inrockuptibles (qui prétendait l'an dernier que Dieudonné est un humoriste qui meurt et qui ne fait plus rire personne, c'est dire la perspicacité du gars)  :

Alors que certains continuent à se baver dessus dans leur cellule capitonnée du soi-disant bon goût ("Roxy Music est devenu à son corps défendant (...] une influence pour George Michael, Spandau Ballet, ABC, Duran Duran et tous les blaireaux en costume à épaulettes de la décennie 1980"), Mark Ronson fait valser les étiquettes avec bonheur et dynamite les cordons sanitaires de la critique hygiéniste.


Il y a aussi le cas de Magic, dont le responsable a une dent contre moi depuis que je lui ai envoyé un mail pour lui dire que mettre Katerine en couverture, c'est comme mettre une crotte de chien en couverture. Bah, j'aurais pu faire mieux mais j'étais pas en forme. Bon, à ma décharge, c'était presque de la légitime défense puisque Katerine avait tapé sur Simon Le Bon (chanteur de Duran Duran) dans son interview. Alors ça m'a un peu agacé sur le coup. Mais est-ce que cela méritait la riposte suivante dudit responsable de Magic (âmes sensibles s'abstenir) :
"En matière fécale, t'as l'air de maîtriser le sujet, petite merde molle que je conchie.
F."

"Gilles de la Tourette, sors de ce corps", j'ai envie de dire.
Alors voilà pourquoi ce magazine, traditionnellement favorable à Duran Duran, ne parle pas du livre. Revue Pop Moderne ? La preuve que non.

J'aurais dû appeler mon bouquin "Katerine : Le Pop moderne", mais ça n'aurait pas collé avec le contenu.
Après tout, qu'importe l'ivresse, pourvu qu'on ait le flacon et la mansuétude de certains médias.

De belles et grandes nouvelles arrivent encore à propos du livre, à lire ici très prochainement.

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vendredi 29 mars 2013

♫ 15 titres de Duran Duran avant la bombe (part.3)

11. Skin Trade (extrait de l'album Notorious, 1986). Funk princier au sex appeal chamarré, "Skin Trade" est un incontournable de Duran Duran, top classe absolu. Simon Le Bon porte la section cuivres à ébullition dans le refrain, instant magique où la musique fait corps avec l'infiniment gracile. Le clip est un hommage à Andy Warhol, ami du groupe, décédé quelques semaines avant la sortie du single :



12. My Own Way (extrait de l'album Rio, 1982). Quand j'ai découvert ça au casque, chez un disquaire (Rennes Musique), alors que j'avais 13-14 ans, ma vie a franchi les pores de la perception. Je crois que je n'ai plus jamais ressenti une sensation comparable par la suite :



13. The Seventh Stranger (extrait de l'album Seven and the ragged tiger, 1983). Sombre, mélancolique, "The Seventh Stranger" montre une facette méconnue du groupe. En plus de la beauté intemporelle du titre, l'auditeur attentif relèvera la poésie du texte :



14. Finest Hour (extrait de l'album Astronaut, 2004). Tube en puissance figurant dans l'album de la reformation du line-up historique, "Finest Hour" dégage une force de vie absolue en même temps qu'une mélancolie profonde. Imparable :



15. I Believe All / I Need To Know (face B du single "All She Wants Is"). Beaucoup de groupes rêveraient d'avoir un titre comme ça dans leur discographie. Les Duran Duran, eux, en ont fait une Face B :



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mercredi 27 mars 2013

♫ Nouveau Strokes : premier coup de soleil 2013 !


The Strokes sortent leur cinquième album studio : Comedown Machine. Passés les deux premiers titres présents pour éveiller la perplexité des fans, l'album sort son gros calibre et pilonne les sens sans répit. Une trouvaille d'une micro-seconde suffit à porter un refrain vers la luminosité suprême ("Slow Animals"), "80's comedown machine" nous plonge dans l'écume marécageuse échappée d'un breuvage concocté par un Docteur Jekyll nostalgique, voulant changer de peau, d'époque, et retrouver son apparence des planantes années 80, celles du "Nightporter" de Japan.
Il y a bien encore trois ou quatre fantastiques nébuleuses pop-rock gravées dans ce ciel d'été musical à 12,5 degrés, déversées par la magie des ondes dans nos oreilles contemplatives et chaudes. Et au bout des plages, il y a le nirvanesque "Call it fate, call it Karma" tricotant une berceuse lynchéenne pour la sortie du rêve en douceur.
Les Strokes sont en pleine forme, éblouissants, surprenants, et signent un album indispensable, comme les précédents, sans baisse de régime, contrairement à ce qu'affirment certains qui y voient leur chant du cygne. Mort de rire : à chaque nouvel album, les mêmes annoncent la fin du groupe ou autres spéculations idiotes dans le genre, on a l'habitude avec ces gens pathétiques qui se regardent et s'écoutent ne rien ressentir.
Cet album se respire, comme la vie (pour reprendre l'expression de Zégut).
Les Inrockuptibles n'aiment pas Comedown Machine, c'est bon signe, vous pouvez foncer dessus les yeux fermés, vous me remercierez.

J'ajoute que, n''en déplaise aux "spécialistes" français de la chose rock, les Strokes sont de grands admirateurs des Duran Duran, ce qui n'est pas pour me déplaire. Preuve en est le CD distribué avec le NME (la Bible musicale anglaise) en septembre 2003 contenant une sélection des goûts musicaux des new-yorkais, dans laquelle figure le classique "Rio" de Duran Duran. C'est sûr que vous ne trouverez jamais ce genre d'info dans la presse française (pas assez sérieux comme info).


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lundi 25 mars 2013

♫ Bernard Lenoir, inrockuptible mais pas trop...

Je nous revois, dans les locaux du label Naïve, ce soir de décembre 2011, Bernard Lenoir, le directeur de Naïve et moi.
J'avais lancé l'idée d'une compilation estampillée Bernard Lenoir, quelque mois après son départ retentissant de France Inter. L'animateur retraité avait donné son accord, soulignant qu'il avait depuis longtemps l'idée de compiler ses titres préférés, des années 60 à aujourd'hui.
Le directeur de Naïve ne voulait pas d'une compilation "classique" consistant en une sélection des versions originales des morceaux choisis. Son argument : "ça ne se vendra pas !".
Alors nous sommes tombés d'accord sur une nouvelle option, toujours autour de Bernard Lenoir et de son émission. Nous nous sommes séparés satisfaits de la dimension qu'allait prendre ce projet. Lenoir avait exprimé son angoisse de ne pas vouloir être l'objet d'une récupération marketing autour de son nom, il tenait à son image d'indépendance et d'intégrité (traduire : modeste et classe), soucieux de ne pas se fourvoyer dans une entreprise bassement commerciale en porte à faux avec son identité médiatique (le bonhomme a une haute estime de lui) ; il était désormais rassuré sur l'intention et la présentation validée ce soir-là par nous trois.
Dans les jours qui ont suivi, j'ai écrit le texte du livret, que le directeur de Naïve a adoré.
Seul problème, Lenoir ne donnait plus signe de vie.
Au bout de plusieurs semaines d'attente, surpris par ce silence prolongé, j'ai filé droit au but avec le directeur de Naïve en lui demandant s'il avait abordé avec Lenoir la question de sa rémunération. Réponse : "Absolument pas".
En janvier 2012, prétextant de sérieux problèmes personnels, Lenoir m'a informé que le projet n'était plus d'actualité pour lui. Pourtant, pour quelqu'un qui avait de sérieux problèmes personnels, il continuait à collaborer au mensuel gratuit TGV Magazine (pour conseiller de la musique qui se consomme à grande vitesse). Je n'ai plus jamais eu de nouvelles de l'ex-animateur radio.
Depuis, les succès des compilations de Georges Lang et de Francis Zégut sont passés par là.
Aujourd'hui, un an après l'abandon du projet avec Naïve (maison qui porte bien son nom), EMI publie une compilation : Bernard Lenoir l'inrockuptible. Les morceaux sélectionnés sur l'objet figurent dans leur version originale...

Petit détail : le titre le plus ancien de la compilation date de 1979.
Dommage : avec "L’opportuniste" de Dutronc, Lenoir tenait son morceau des années 60.

Caresse et bise à l’œil, et beau retournement de veste (sûrement pas à l’œil).

Attention, un grand requin blanc nage dans les eaux de Biarritz depuis 2011. C'est Lenoir.

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vendredi 22 mars 2013

♫ 15 titres de Duran Duran avant la bombe (part.2)

6. Sin Of The City (extrait du Wedding Album, 1993). Quand Duran Duran fait de la musique urbaine, ça nous change de la musique urbaine :



7. Watching The Detectives (extrait de l'album Thank You, 1995). Quand Duran Duran transcende la chanson d'Elvis Costello, dans une version planante à souhait :

 http://www.youtube.com/watch?v=UeDadSDNFbw


8. Electric Barbarella (extrait de l'album Medazzaland, 1997). Duran Duran a été le premier groupe à vendre un morceau sur Internet : "Electric Barbarella", démarche qui lui a attiré les foudres des disquaires anglais et américains. Quinze ans après, les mentalités ont bien changé et on peut constater que le groupe était une fois encore en avance sur son temps. Fulgurance electro-pop, la chanson est servie par un clip outrancier du meilleur goût, censuré au Canada mais aux saveurs de remake d'anticipation de Et Dieu créa la femme. Pour le livre, j'ai contacté la Barbie Bardot du clip, mais les conditions juridiques par elle exigées ont eu raison de nous, dommage (elle ne pouvait pas savoir que je suis le type le plus honnête de la planète). Ceci est le clip officiel :



9. Be My Icon (extrait de l'album Medazzaland, 1997). Guitare stridente, riff perçant et voix saignante offrent une démonstration électro-rock. Les paroles; glaçantes, résonnent comme la confession d'un Mark Chapman adressée à John Lennon avant de l'envoyer au ciel :



10. Of Crime And Passion (extrait de l'album Seven and the ragged tiger, 1983). Monument à cran, au refrain venu d'ailleurs :


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mardi 19 mars 2013

♫ 15 titres de Duran Duran avant la bombe (Part.1)

Mon livre "Duran Duran : Les Pop modernes" se termine sur une liste de 15 titres du groupe que je recommande expressément d'écouter.
Alors pour celles et ceux qui voudraient ne pas se contenter de l'image de garçons coiffeurs véhiculée par les médias (catégorisation bien pratique pour masquer leur ignorance et leur paresse), voici la démonstration que cantonner Duran Duran à "The Reflex" revient à affirmer que la terre est plate.

1. Starting To Remember (extrait de l'album Pop Trash, 2000) : Première composition écrite par le guitariste, Warren Cuccurullo, après le décès de son père. Là, on est clairement dans les sphères de John Lennon.



2. The Chauffeur (extrait de l'album Rio, 1982) : la chanson a notamment été reprise par les Deftones. Ceci est le clip officiel.



3. The Edge of America (extrait de l'album Big Thing, 1988) : deux minutes de grâce à l'état pur.



 4. Runway Runaway (extrait de l'album All You Need Is Now, 2011) : la fraîcheur duranienne caractéristique. Ceci n'est pas une vidéo officielle du groupe.



5. Anyone Out There (extrait du premier album Duran Duran, 1981). Pop funky imparable. Ecoutez bien le travail des choeurs dans le refrain, c'est démoniaque.


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lundi 18 mars 2013

samedi 16 mars 2013

♫ Champagne et merci aux Duran Duran !

Quatre mois après sa sortie en librairie, "Duran Duran : Les Pop modernes" se maintient régulièrement dans les meilleures ventes de livres "Pop et Rock" et ce malgré le boycott prévisible de Magirama & Folkuptible, qui ont d'autres sujets plus sérieux à traiter (comme les Pussy Riot ou les obscurs artistes/groupes interchangeables aux origines si "exotiques" et si "indépendantes" qu'ils collent parfaitement au cahier des charges socio-culturel ayant remplacé les oreilles).

La réédition en poche de l'ouvrage pourra arborer cette mention : "Le livre que les rock critics ont aimé détester".

Merci aux Duran Duran, aux fans, aux curieux, aux amateurs de musique, au bouche à oreille et aux amoureux de la vie (si j'en crois les retours qui me parviennent, le livre rend ses lecteurs heureux, comme la musique de Duran Duran) !

Champagne !

Ce soir c'est fête, et ça va ressembler à ça :



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samedi 9 mars 2013

♫ Mon interview publiée sur le site officiel de Duran Duran

L'extrait de mon interview publiée par le site officiel de Duran Duran (duranduran.com), mise en ligne le 7 mars, s'inscrit dans le dispositif Q&A (Questions and Answers) mis en place par le management du groupe depuis quelques mois.
L'intégralité de ce Q&A consacré à la sortie de "Duran Duran : Les Pop modernes" est accessible sur la page Duran Duran Fan Community (duranduranmusic.com), affiliée au site officiel du groupe, à la date du 25 février 2013.


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♫ Rock'n'roll stars et sacrés types !

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jeudi 7 mars 2013

♫ "Duran Duran : Les Pop modernes" adoubé par... Duran Duran !!

Hé bien, comme disait Thierry Roland : "Après ça, on peut mourir. Le plus tard possible, mais putain, quel pied !!" (je cite de mémoire) :

 http://www.duranduran.com/wordpress/2013/interview-with-duran-duran-les-pop-modernes-author/

Maintenant, je vais faire la fête, et ça va ressembler à ça :





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dimanche 3 mars 2013

♫ "La France louanges mécaniques" de Laurent Obertone

       Laurent Obertone, l'auteur du livre "La France Orange mécanique" qui révèle la réalité des violences en France (et des chroniqueurs parisiens depuis sa sortie), a aussi publié des articles sur le site surlering.com avant la parution de son brûlot.

Parmi ceux-là, une analyse du classement JDD des "50 personnalités préférées des français" a attiré mon attention. Attention, c'est violent, il y a du Noah, Elmaleh, Zidane, Roumanoff et du Mimie Mathy dedans :
 http://www.surlering.com/article/article.php/article/le-superbe-top-50-des-francais

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samedi 2 mars 2013

♫ Daniel Darc, seppuku

Les chanteurs et musiciens parlent beaucoup mieux de musique que les autres, comme l'atteste mon livre "Chroniques de Luxe (40 chanteurs francophones chroniquent le dernier album de 40 chanteurs francophones)", sorti en 2007.

Je ne dis pas ça pour faire de la pub à deux balles au livre mais parce que je relisais hier ce que Buzy a écrit à propos de Daniel Darc dans l'ouvrage (Buzy avait accepté de chroniquer l'album Crève cœur).
Son texte résonne aujourd'hui comme un hommage posthume, étrangement. En voici un extrait :

"Son album Crève cœur est comme un arbre planté dans le désert : seul, magnifique, survivant. Danseur de mots, Daniel y trimballe sa voix d'enfant et son besoin d'amour : sale gosse arrogant et pur, désabusé, lucide, entre lumière et doutes [...] Crève cœur est une prière, Daniel s'entretient avec Dieu. Dialogue avec les anges. Poète maudit... Jim Morrison, Burroughs dans l'âme".

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